Le Conseil Protestant au Rwanda vient d’organiser un atelier de renforcement des capacités du personnel du département d’éducation et celui du genre et psycho-traumatologie. C’était du 7 au 8 Juin 2018 au centre d’accueil de la Ligue pour la lecture de la Bible au Rwanda situé à Kacyiru dans la ville de Kigali en présence d’Isaïe Ndahimana, consultant travaillant avec Pain pour le monde. Les participants étaient au nombre de dix, 7 pour le BNEP et 3 pour le département genre et psycho-traumatologie. Il y avait 4 hommes et 6 femmes. Le consultant avait préparé un exposé sur la gestion du cycle du projet et a donné assez de temps aux participants pour faire les exercices en groupes en remplissant les tableaux de plans de suivi et de tableaux de bord du projet.
Les grandes parties de l’exposé du consultant concernaient trois points :
Les participants à l’atelier ont survolé le document du module de la précédente formation faite en 2016 avec le même consultant. Le projet vient pour répondre à un problème constaté. Il vient pour changer le milieu mais ce dernier peut influer positivement et négativement sur le projet. Le contenu d’une proposition de projet contient l’information de base, la présentation du promoteur, le contexte, la justification et la description du projet, le budget, le mécanisme de mise en œuvre, le monitoring et l’évaluation du projet. Les autres points comme le cadre logique, le calendrier d’exécution, le budget détaillé et d’autres documents informatifs sont placés dans les annexes.
Le projet doit être pertinent pour répondre au problème des bénéficiaires et à la politique sectorielle. L’analyse de la faisabilité doit se faire de façon participative en groupe.
Le cycle d’un projet comprend quatre principales phases :
La gestion du projet devrait être axée sur les résultats et chacun de ces objectifs doit être smart (spécifique, mesurable, acceptable, réaliste et limité dans le temps.
La mise en œuvre du projet s’accompagne des documents comme le plan d’opération, le plan de suivi et évaluation, le rapport de progression des indicateurs, les rapports financiers audités et les rapports narratifs semestriels. Tout projet doit montrer la situation de départ et éviter les objectifs irréalistes. Les participants à l’atelier ont différencié les indicateurs de changement et les indicateurs de processus
L’évaluation consiste à apprécier les résultats obtenus d’une intervention. Elle consiste à apprécier à quel point les objectifs ont été atteints. C’est la phase d’analyse ou mesure des résultats et effets à la fin du projet. Un rapport d’évaluation est produit, des recommandations sont formulées et des leçons sont tirées en vue de la réorientation éventuelle du projet.
L’exercice fait par les participants en deux groupes consistait à remplir les plans de suivi-évaluation et les tableaux de bord de deux projets du CPR financés par Pain pour le monde. Le plan de suivi-évaluation montre bien les besoins en information, les sources de données, les méthodes et moyens de collecte, la fréquence de collecte et le responsable de chaque activité. Le tableau de bord des indicateurs montre les signes à observer, la cible prévue, la situation de départ et le niveau prévu de progression.
Les critères d’évaluation de la qualité sont généralement au nombre de cinq : la pertinence, l’efficience, l’efficacité, l’impact et la viabilité (durabilité).
Les participants à l’atelier se sont convenus de se rencontrer encore une autre fois en Août prochain pour continuer la formation.
Par : REDACTION BNEP